Les principes de l’action
Notre engagement
Le réchauffement climatique touche principalement les populations les plus vulnérables. La majorité sont les femmes. Elles représentent 70% des personnes vivant avec moins de 1 dollar par jour dans le monde. De plus, les femmes sont celles qui puisent l’eau et cultivent les terres, alors même qu’elles sont moins de 10% à être propriétaires de terres.
La Fondation RAJA-Danièle Marcovici finance des projets en faveur de solutions portées par les femmes pour lutter contre le réchauffement climatique. Plus globalement, elle soutient les Objectifs de Développement Durable adoptés par l’Organisation des Nations Unies en vue d’ « éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous ».
Cette opération semestrielle de produits solidaires est conduit par RAJA France et 15 sociétés européennes du Groupe. Pour chaque achat réalisé par un client parmi une sélection de produits responsables, RAJA France ou l’une des sociétés participant au programme verse 1 € à la Fondation.
L’ensemble des fonds collectés sont alloués à des projets associatifs soutenant des initiatives portées par des femmes pour une transition environnementale durable.
Les projets soutenus actuellement
La Fondation RAJA-Danièle Marcovici sélectionne des projets associatifs agissant en faveur de l’action des femmes pour l’environnement. Voici les projets soutenus jusqu’au 31/12/2025.
En Terre Indigène
Valoriser les savoirs ancestraux écologiques des femmes des Outre-mer à travers la mise en œuvre d’ateliers de transmissions auprès de leur communauté
Dans les Outre-mer, les femmes des communautés locales, subissent les conséquences du réchauffement climatique sur la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau potable et même l’éducation, renforçant les inégalités de genre. C’est pourquoi elles font entendre leur voix et agissent. Elles sont à l’avant-garde de stratégies permettant de faire face aux changements climatiques, souvent à l’échelle communautaire et locale. Sur tous les territoires, en raison de leur relation étroite avec leur environnement, elles jouent un rôle de premier plan dans sa défense, sa préservation et la protection des écosystèmes abîmés. Les femmes des Outre-mer transmettent aujourd’hui ces savoirs écologiques aux jeunes femmes de leur communauté en portant l’espoir d’une société plus respectueuse de l’environnement et de ces traditions qui mettent la terre au cœur de la vie. Le projet « De la Mère à la Terre », créé par l’association En Terre Indigène, vise à promouvoir les savoirs ancestraux écologiques et la capacité d’adaptation des femmes à travers la mise en place d’ateliers de transmission (documentés et filmés) afin de les aider à accéder à une meilleure autonomisation économique mais aussi de leur donner des outils de formation et de plaidoyer afin de valoriser leurs savoirs et de mieux participer aux prises de décisions. Ces pratiques transmises de mère en fille sont pour certaines en voie de disparition et les diffuser aux femmes des communautés mais aussi aux jeunes pourrait permettre de les sauver tout en valorisant la place des femmes. Au-delà du patrimoine, ces savoirs sont aussi une solution aux conséquences du réchauffement climatique et à la perte de la biodiversité.
Ishpingo
Accompagner des femmes indigènes agricultrices dans la diversification et l’augmentation de leur production de fruits afin d’augmenter leurs revenus
Depuis une quinzaine d’années, les conditions de vie des kichwas, les populations amérindiennes de la province de Napo, en Amazonie équatorienne, se dégradent : l’avancée des fronts pionniers dans la région entraîne une déforestation rapide et massive, et la multiplication des projets d’exploitation pétrolière et minière engendre une pollution accrue des sols et des cours d’eau. L’essor de cette industrie et la pression sur les ressources naturelles sont à l’origine d’une modification significative des modes de vie des communautés locales qui souffrent à la fois de l’exode rural des hommes - qui partent pour travailler sur des sites d’extraction ou dans les villes – et de la perte de leurs pratiques agricoles traditionnelles. Se retrouvant seules pour s’occuper de leur famille et assurer la production de nourriture, les femmes de cette zone sont particulièrement vulnérables. L’association Ishpingo, spécialisée dans la lutte contre la déforestation, a identifié un groupe de femmes dont les habitations et leurs parcelles agricoles sont situées sur une zone fertile mais très isolée. Ces femmes ont une opportunité de développement économique car elles sont situées juste en face d’un refuge animalier, l’un des plus grand du pays. Elles vendent ainsi toute leur production de fruits au refuge pour nourrir les animaux en captivité et ceux relâchés dans la forêt. Mais les besoins en nourriture du refuge sont 2 fois plus important que la quantité de fruits produite par les femmes. Ishpingo propose d’accompagner les femmes dans l’augmentation et la diversification de leur production par la plantation d’arbres fruitiers sur leur parcelle, leur permettant ainsi d’augmenter leurs revenus. Elles seront formées à devenir des productrices efficaces permettant d’obtenir des fruits adaptés à leur propre besoin et à celui des animaux, et en plus grande quantité.
Kraten du développement durable, de la culture et du loisir
Renforcer le rôle de femmes pêcheuses en valorisant leur travail, en les formant et en appuyant leur participation aux instances de décision du secteur
Sur les îles de Kerkennah, en Tunisie, la majorité de la population vit de la pêche artisanale. Ces îles bénéficient du statut RAMSAR et ZICO et futur Aire Marine et Côtière Protégée en raison de la diversité de ses enjeux, tant écologiques par la protection de la biodiversité marine que socio-économiques par la nécessité de stabiliser les revenus issus de la pêche artisanale. Le secteur de la pêche est très spécifique sur les îles Kerkennah car il n’est pas uniquement occupé par les hommes mais également par les femmes qui s’investissent sur toute la chaîne de valeur, de la conception des filets à la pêche en elle-même. Cependant, les inégalités entre les hommes et les femmes restent très importantes au sein des communautés de ces îles. Les femmes pêcheuses ne sont pas propriétaires des bateaux, les autorisations et licences de pêche sont au nom de leur mari et elles sont absentes des instances de décision relatives à leur secteur d’activité. Elles n’interviennent pas non plus dans la commercialisation des produits, ne négocient pas les prix alors même que ce sont elles qui pêchent les poissons, collectent les bivalves, nettoient les poulpes, etc. Consciente de cette situation, l’Association Kraten du Développement Durable de la Culture et du Loisir (AKDDCL), association locale très active dans le soutien aux pêcheurs des îles de Kerkennah, a créé un programme de formation et d’accompagnement visant à renforcer le rôle des femmes dans le secteur de la pêche, valoriser leur travail et les appuyer dans leur participation aux instances de décision concernant le secteur et l’Aire Marine et Côtière Protégée.
Chaussettes Solidaires
Proposer à des femmes en situation de précarité des ateliers de couture et réparation, dans le but de gagner en compétence et pouvoir ensuite s’insérer au marché du travail.
Depuis 15 ans dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris, l’association Chaussettes Solidaires propose à des femmes en situation de précarité, notamment hébergées en Centres d’Hébergement d’Urgence (CHU), des ateliers de couture et de réparation de vêtements . Certaines réparations sont faite apparaît des chaussettes collectées dans les entreprises en milieu scolaires. Plusieurs de ces femmes ont manifesté le désir de se former à la couture pour en faire un métier et sortir définitivement de la précarité. Des offres de formation existent déjà sur le marché mais elles sont souvent très étalées dans le temps (à raison d’un cours une fois par semaine par exemple), ou inadaptées à ce type de public (manque de suivi et de soutien pour ces personnes en difficulté). Pour répondre à leur demande, l’association met en place des formations courtes (6 mois) qui permettent aux femmes d’acquérir des compétences techniques et de se familiariser avec les codes et conduites attendues sur le marché du travail.
Moi Jeu Tri
Former et accompagner les femmes dans leur insertion professionnelle dans le secteur de l’économie circulaire et du tri des déchets
La gestion des déchets constitue l’une des plus grandes difficultés des villes africaines. L’absence de tri à la source, les dépôts sauvages, les déchets jetés dans les structures d’assainissement des communes conduisent aux inondations et à la prolifération de nombreuses maladies. La Côte d’Ivoire ne fait pas exception avec seulement 25 % des déchets collectés puis envoyés sur les sites d’enfouissement. Face à ces enjeux, l’association Moi Jeu Tri (MJT) s’engage depuis 2020 pour une meilleure gestion des déchets dans le pays. Elle a d’abord largement sensibilisé les jeunes à l’impact environnemental que génère ces quantités de déchets et souhaite aujourd’hui aller plus loin en expérimentant un programme d’insertion des populations vulnérables éloignées de l’emploi sur des activités de collecte et de tri des déchets. Ce programme, exclusivement féminin, se nomme Waste Work for Women et permettra à une soixantaine de femmes d’être formées puis accompagnées dans leur insertion professionnelle dans le secteur de l’économie circulaire et du tri des déchets. Les femmes ivoiriennes sont pour la plupart victimes d’inégalités socio-économiques renforcés en raison de leur genre, elles sont souvent moins instruites que les hommes et sont plus au chômage. Le secteur de la gestion des déchets représente une opportunité pour insérer plus durablement ces femmes sur des emplois formels.
Poh Kao, des Tigres et des Hommes
Accompagner des femmes tribales vivant dans le Parc National de Sariska dans le développement leur activité laitière
Dans la région du Rajasthan en Inde, le parc national de Sarisha abrite de nombreuses espèces animales protégées, dont une trentaine de tigres du Bengal. Au sein du parc, 3 tribus cohabitent avec les animaux sauvages, perpétuant un mode de vie ancestral en harmonie avec la faune et la flore locales. Ces minorités sont les meilleurs garants de la protection des tigres, luttant contre le braconnage et préservant la forêt de Sariska. Ce sont des éleveurs qui font paître leurs animaux (chameaux, buffles et chèvres) sur le même territoire que les tigres et autres animaux sauvages. Ces tribus sont très vulnérables et totalement exclues par le reste de la population indienne. Elles sont végétariennes. Elles produisent du lait qu'elles vendent pour acheter de la farine et faire du pain. La production de lait est une activité menée par les femmes, qui sont responsables de tous les aspects de l'alimentation et du bien-être des animaux. Le lait est produit de manière très traditionnelle, avec des moyens rudimentaires. L'association Poh Kao et son partenaire Krapavis travaillent ensemble depuis 2017 dans le parc de Sariska pour protéger les tigres et soutenir les populations locales. En 2022, les femmes ont sollicité les associations pour les aider à développer leur activité laitière et ainsi augmenter leurs revenus. 1 coopérative sera créée, gérée par un groupe d'entraide de femmes (SHG). Cette coopérative transformera le lait en galettes de lait et en beurre afin de les commercialiser et de générer des revenus supplémentaires pour les femmes.
Projeter Sans Frontières
Renforcer l’indépendance des agricultrices en améliorant leur système de production, la revitalisation d’écosystèmes locaux stratégiques et en les encourageant à adopter des pratiques entrepreneuriales responsables
Dans la région de Cundinamarca et Boyacá , en Colombie, zone de transition entre urbain et rural, les femmes rurales jouent un rôle clé dans l'agriculture et la production alimentaire. Cependant, leur contribution reste invisible et mal rémunérée. En 2022, 29,8 % des ménages ruraux dirigés par des femmes vivaient dans une pauvreté multidimensionnelle et avaient un accès limité aux services publics (santé, éducation), aux infrastructures, à la connectivité, à l'eau, au logement et à l'assistance technique. Le projet , Pour une ruralité durable : autonomisation des agricultrices et restauration agroécologique des écosystèmes »de Projeter Sans Frontières s’efforce de réduire ces disparités. Il a pour objectif de renforcer l'indépendance de 20 agricultrices en améliorant leurs systèmes de production, en encourageant des pratiques entrepreneuriales sociales, et en leur offrant la possibilité de se certifier grâce au Système Participatif de Garanties (SPG), une certification agroécologique participative et sans frais.
Naturevolution
Mettre en place un système de collecte des déchets plastiques au sein des villages côtiers de la baie de Kendari avec l’aide de 30 femmes qui sont formées et rémunérées pour cette activité.
Dans la ville côtière de Kendari (400 000 habitant.e.s), située dans la province de Sulawesi Tengarra, en Indonésie, 300 tonnes de déchets sont produits chaque jour, et une bonne partie d’entre eux finissent dans les cours d’eau puis dans la baie car ils ne sont pas collectés en amont. Le système de gestion des déchets mis en place par les pouvoirs publics locaux est très largement sous-dimensionné. Les déchets plastiques sont un fléau local majeur avec un impact non négligeable sur la biodiversité et les conditions de vie des populations locales. L’association Naturevolution, avec son partenaire indonésien, a souhaité s’attaquer à cet enjeu en organisant tout d’abord des campagnes de ramassage des déchets et de sensibilisation des populations. L’association a souhaité aller plus loin en mettant en place son propre système de collecte et tri des déchets plastiques avec l’aide des femmes des villages côtiers qui subissent en premier lieu cette pollution plastique. Ces femmes, issues de communautés vulnérables, sont dans des situations précaires et vivent des revenus issus de la pêche de leurs maris, ou de petits travaux informels lorsqu’elles sont veuves. Naturevolution souhaite accompagner ces femmes dans la création d’une activité rémunératrice et émancipatrice de collecte des déchets plastiques au sein de leur environnement. Les déchets sont ensuite revendus directement à Naturevolution Indonesia qui les traite au sein de son atelier de revalorisation.
Women Engage for a Common Future France
Promouvoir l’entreprenariat vert féminin et visibiliser les femmes qui s’engagent pour une transition plus juste et durable de leur territoire afin de leur donner accès à davantage d’opportunités de développement
Depuis 2011, WECF France soutient les femmes créatrices d'activités en milieu rural en Haute-Savoie, et dans les départements voisins en général, à travers le réseau Femmes Rurales. En raison de sa forte attractivité et de ses contraintes géographiques, le département subit une pression foncière importante, ce qui rend la préservation de ses terres d'autant plus urgente. WECF France a mené des études auprès d’une centaine de femmes entrepreneures et a constaté un manque de valorisation et de soutien dans leur activité, un isolement, ainsi que des difficultés d'accès aux services d’accompagnement à l'entrepreneuriat. Ces problèmes se conjuguent à des activités parfois peu rémunératrices entrainant une dépendance financière pour ces femmes. Pourtant, elles sont essentielles pour une transition plus juste et durable de leur territoire car porteuses de solutions innovantes et d’alternatives durables. Le réseau Femmes Rurales, initié par WECF France, vise à promouvoir l'entrepreneuriat vert féminin et visibiliser ces femmes qui s’engagent pour leur donner accès à davantage d’opportunités de développement. En 2025, l’association souhaite renforcer son animation du réseau en développant un service d’accompagnement multi partenarial, en mettant en avant les parcours de ces femmes inspirantes et en digitalisant ses outils d’animation. De plus, un prix Femmes & Biodiversité permettra l’allocation d’une subvention à 3 lauréates afin d’accélérer le développement de leur activité.
Objectif France Inde
Renforcer les capacités et l’autonomie des femmes dans le secteur agricole afin d’assurer leur indépendance financière et leur sécurité alimentaire
Dans les zones rurales de l’Etat du Tamil Nadu (Inde du sud), les changements climatiques (sécheresse, dégradation des sols) et l’isolement économique de la région provoquent la précarisation des populations, notamment des femmes, peu qualifiées et discriminées en raison de leur sexe. Avec son partenaire l’ONG Gramium qui œuvre au plus près des besoins de la communauté, l’association Objectif France-Inde (OFI) soutient la création de groupes d’entraide (JLG : Joint Liability Groups) pour les femmes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Par ce projet, OFI et Gramium vont renforcer les capacités et l’autonomie des femmes agricultrices de la région afin d’assurer d'une part leur indépendance financière par l’obtention de micro-crédits subventionnés par le gouvernement et d'autre part leur émancipation personnelle et sociale ainsi que leur sécurité alimentaire. Déjà mis en œuvre avec l’ONG SEVAI, ce projet est une duplication d’un programme déployé depuis plus de 20 ans auprès des populations rurales (175 000 femmes sorties de la pauvreté).
Rejoué
Favoriser l’insertion socio-professionnelle de femmes éloignées de l’emploi en les formant aux métiers de réemploi de jouets
Chantier d’insertion et de revalorisation de jouets de seconde main créé en 2010, Rejoué assure l’insertion de personnes éloignées de l’emploi, dont plus de 60 % sont des femmes, via des activités de réemploi de jouets dans son atelier à Vitry-sur-Seine (94) et leur revente à des prix solidaires dans 2 boutiques en région parisienne auprès des particuliers et des professionnel·les de l’enfance. Depuis le 1er janvier 2022, la loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) est appliquée et acte la création d’une filière REP (Responsabilité Elargie du Producteur) des jouets. Cette nouvelle filière vise prioritairement le développement du réemploi des jouets, de nouveaux canaux de collecte et le recyclage. Dans la continuité de cette loi et afin de mieux répondre aux enjeux de la filière, Rejoué souhaite changer d’échelle en renforçant ses capacités de stockage, ses compétences en logistique et en développant ses ventes. Ces développements bénéficieront aux salarié·es en insertion afin de leur assurer une meilleure employabilité et autonomie financière. Son plan d’action pour les 3 prochaines années consiste à intégrer la découverte des métiers du numérique et de la logistique dans les activités du chantier d’insertion, mais également à sécuriser les parcours des salarié·es grâce à une implantation durable de son atelier qui permettra d’optimiser l’activité pour collecter et revendre davantage de jouets.
Univers-Sel
Former les productrices de sel à la saliculture solaire, technique plus respectueuse de l’environnement
En Guinée-Bissau, les femmes qui produisent du sel grattent la terre salée puis la filtrent à l’eau afin d’obtenir de la « saumure », une eau saturée en sel, qu’elles font ensuite bouillir sur du feu de bois de mangrove pour en récolter le sel. Très consommatrice en bois et source de déforestation massive, il faut 3 tonnes de bois pour produire 1 tonne de sel. Cette technique est également nocive pour la santé des femmes qui inhalent les fumées à longueur de journées. Face à ce constat, l’association Univers-Sel a développé, avec les producteurs locaux et des paludiers de Guérande, une technique de production plus écologique : la saliculture solaire. La saumure est versée sur des bâches en plastique et l’action du vent et du soleil provoque l’évaporation de l’eau et la cristallisation du sel. Univers-Sel déploie cette technique en Guinée-Bissau, dans la région de Oio, depuis 2016. Durant les 2 premières phases de 3 ans chacune, soutenues par la fondation, 48 productrices relais de 38 villages ont été formées à la saliculture solaire, et ont transmis leurs compétences à 1 500 femmes. Ce projet a été récompensé, en 2019, par le prix Solutions Genre et Climat décerné par le WECF. Univers-Sel souhaite, pendant cette nouvelle phase de 3 ans (2023-2025) approfondir l’accompagnement des productrices déjà formées, diffuser la technique à d’autres villages, renforcer la filière de vente de bâches et développer la commercialisation de sel.
Les projets soutenus en 2024 par le programme d’actions « Femmes et Environnement »
Découvrez les actions menées grâce à votre soutien.
Association Humanitaire pour l’Afrique
Former les femmes productrices de sel à des pratiques de production plus respectueuses de l’environnement grâce à l’utilisation de bâches solaires
- 30 femmes productrices de sel ont été accompagnées dans le changement de leurs pratiques
- 30 tonnes de sel ont été produits grâce à la technique solaire
- 3 villages sont concernés par le projet
Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières
Renforcer les compétences en leadership des femmes indigènes et paysannes pour mener un plaidoyer politique en faveur de la défense des páramos, terres d’altitude aux fonctions écologiques vitales pour la production
- 41 femmes indigènes ont été formées au sein de l’école Dolores Cacuango sur un plaidoyer en faveur de l'environnement
- 6 femmes indigènes ont été recrutées pour mener les ateliers au sein de l'école
- 500 000 personnes vont bénéficier des actions de protection des páramos
CARE France
Accompagner les femmes productrices de café à développer des pratiques plus respectueuses de l’environnement et renforcer leur leadership
- 280 femmes productrices de café accompagnées sur 1 an
- Meilleure reconnaissance du café laotien sur le marché nationale et internationale
Chaussettes Solidaires
Proposer à des femmes précaires des ateliers de création de vêtements à partir de chaussettes récupérées dans le cadre d’animations mobilisant entreprises et établissements scolaires
- 26 personnes, dont 92% de femmes ont obtenu leur diplôme
- 80% des stagiaires ont trouvé un stage, CDD, CDI ou poursuivent leurs études à la fin de leur formation
- Environ 260 vétements ont été réparés par les stagiaires durant la formation
Electriciens sans frontières
Favoriser l’émancipation de femmes entrepreneures par le développement d’une nouvelle activité génératrice de revenu : la vente d’un système de pompage solaire de l’eau pour le agricultrices et agriculteurs
- 20 femmes entrepreneures ont été formées à la vente des installations de pompage solaire
- 5 femmes agricultrices, sont bénéficiaires des nouveaux systèmes d’irrigation
GreenNKool
Améliorer la participation des organisations féministes à la préservation de l’environnement tout en luttant contre les violences basées sur le genre
- 10 organisations de la sociétés civiles sont accompagnées
- 300 femmes et filles sont impactées par le projet car bénéficiaires des 10 organisations de la société civile
Habitat-Cité
Favoriser la souveraineté alimentaire de famille rurale en permettant aux femmes de créer leur propre forêt comestible composée d’arbustes et arbres fruitiers
- 4 femmes sont spécifiquement formées à l’agroécologie et accompagnent une quinzaine de femmes dans la création de leur forêt comestible.
- 30 filles sont sensibilisées aux enjeux de genre et de climat
Inti Energies Solidaires
Améliorer la résilience au changement climatique des femmes en leur proposant des solutions concrètes et écoresponsables dans la réalisation de leur activité génératrice de revenu
- 4 groupements, soit 100 femmes, ont été accompagnées dans l’optimisation de leur activité génératrice de revenu
- 400 femmes sont équipées en cuiseurs écoresponsables
La Voûte Nubienne
Construire des espaces de stockage en voûte nubienne, une technique ancestrale n’utilisant que des matériaux disponibles localement et permettant la construction de maisons décentes abordables et résilientes au Sahel, pour les femmes productrices d’oignons et d’échalottes.
- 1 bâtiment de stockage a été construit en Voûte Nubienne et bénéficie à une trentaine de femmes
- 13 femmes ont été accompagnées sur la construction d'un plaidoyer en faveur d'un habitat décent et résilient face au changement climatique
Objectif France-Inde
Renforcer les capacités et l’autonomie des femmes dans le secteur agricole afin d’assurer leur indépendance financière et leur sécurité alimentaire
- 200 groupes d’entraide ont été constitués dans le district de Karur, soit environ 1 200 femmes
- 300 groupes d’entraide existants continuent d'être accompagnés dans leur développement dans le district de Karur, soit environ 1 800 femmes
- 80 à 120 toilettes seront rénovées dans 9 villages de la zone rurale
- 1 000 écolières sont sensibilisées aux enjeux d’hygiène et de santé
Rejoué
Favoriser l’insertion socio-professionnelle de femmes éloignées de l’emploi en les formant aux métiers de réemploi de jouets
- 39 femmes en insertion ont été accompagnées
- 60% d’entre elles ont retrouvé un emploi durable ou une formation qualifiante après leur contrat en insertion
- 41 tonnes de jouets ont été réemployées
Univers-Sel
Former les productrices de sel à la saliculture solaire, technique plus respectueuse de l’environnement
- 400 femmes productrices de sel ont été formées à la saliculture solaire
- Grâce à la technique solaire, 97 tonnes de bois ont été économisés et les émissions de gaz à effet de serre ont été réduites de 189 tonnes de CO2 équivalent