Les principes de l’action
Notre engagement
Le réchauffement climatique touche principalement les populations les plus vulnérables. La majorité sont les femmes. Elles représentent 70% des personnes vivant avec moins de 1 dollar par jour dans le monde. De plus, les femmes sont celles qui puisent l’eau et cultivent les terres, alors même qu’elles sont moins de 10% à être propriétaires de terres.
La Fondation RAJA-Danièle Marcovici finance des projets en faveur de solutions portées par les femmes pour lutter contre le réchauffement climatique. Plus globalement, elle soutient les Objectifs de Développement Durable adoptés par l’Organisation des Nations Unies en vue d’ « éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous ».
Cette opération semestrielle de produits-partage est conduit par RAJA France et 15 sociétés européennes du Groupe. Pour chaque achat réalisé par un client parmi une sélection de produits écoresponsables, RAJA France ou l’une des sociétés participant au programme reverse 1 € à la Fondation.
L’ensemble des fonds collectés sont alloués à des projets associatifs soutenant des initiatives portées par des femmes pour une transition environnementale durable.
Les projets soutenus actuellement
La Fondation RAJA-Danièle Marcovici sélectionne des projets associatifs agissant en faveur de l’action des femmes pour l’environnement.
LAAFI France
Former les femmes vulnérables à la permaculture et l’agroécologie dans l’objectif de développer des activités génératrices de revenus
Au Burkina Faso où 80% de la population active vit de l’agriculture, les paysan.ne.s sont confronté.e.s à une situation de précarité économique importante, notamment due aux changements climatiques, aux violences terroristes et à la crise de la Covid-19. Plus de 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et les femmes ont très difficilement accès à la propriété terrienne. L’association LAAFI y est présente depuis 2001 et mène différentes activités complémentaires : formations professionnelles, permacultures, éducation des enfants, apiculture… Son projet Agridev, en collaboration avec l’association Beo Neere, experte en agroécologie et membre du réseau Terre de Liens dispense des formations en agroécologie et agroforesterie à 40 femmes en situation de précarité. Les femmes organisées en coopérative, disposent d'une parcelle individuelle de 100m2 pour une réaliser des cultures maraichères ainsi que des activités complémentaires génératrices de revenus (AGR) - apiculture, vente d'œuf, de plantes médicinales, ateliers d'écotourisme. La coopérative approvisionnera également 3 écoles en légumes frais (soit 360 élèves) et formera les enseignant.e.s et les parents d'élèves aux enjeux d'une alimentation équilibrée.
Laafi soutient des initiatives de développement au Burkina Faso depuis 2001. L’association bénéficie d’une structure à Koudougou (3ème ville du Burkina) où elle emploie 25 salariés. Cette structure baptisée village Laafi comprend une école maternelle (120 enfants), une bibliothèque, deux restaurants, un atelier de soudure & menuiserie, un centre informatique, un jardin en permaculture et une scène culturelle. L’association soutient également un vaste programme d’apiculture avec 6000 apiculteurs formés, et 250T de miels rares produits par an ; convaincue que l’apiculture peut être un levier de développement rural
Visiter le site >Les objectifs :
- 40 femmes dont l'autonomie économique est améliorée grâce à l'agroécologie
- 3 écoles approvisionnées en légumes frais, bios et locaux
- 20 professeur.e.s sensibilisé.e.s aux enjeux de nutrition
- 2 hectares d'espace naturel protégé et regénéré
EMMAÜS France
Réinsérer professionnellement des femmes vulnérables par des activités de recyclage et transformation textile
En France, la production de vêtements a doublé entre 2000 et 2014. Aujourd’hui, 680 000 tonnes de textiles sont mises sur le marché chaque année. En fin de chaîne, seuls 40% de ces vêtements, linges, ou chaussures se retrouvent dans des filières de récupération ou de recyclage. Les 60% restant sont autant de matières brûlées en incinérateur ou enfouies en décharge, soit une source de pollution importante. Depuis ses débuts, Emmaüs France collecte, tri et revalorise le textile dont les consommateurs et consommatrices se débarrassent chaque année. Ces activités prennent la forme de les chantiers et entreprises d’insertion portant un projet d’upcycling dans lesquels sont embauchées des personnes en situation de vulnérabilité sociale et économique. Dans le cadre de ses activités de lutte contre l’exclusion, Emmaüs France a vu évoluer le visage de la précarité avec de plus en plus de femmes et de familles bénéficiaires des actions de solidarité, alors qu’historiquement les hommes étaient majoritaires. Face à ces deux constats, à la fois environnemental et social, l’association a lancé le projet « Façon Emmaüs » qui vise à consolider et démultiplier des chantiers d’insertion portant un projet d’upcycling textile (transformation de vêtement destiné au recyclage en de nouvelles créations de qualité supérieure) à destination d’un public majoritairement féminin.
Créé il y a 73 ans par l’Abbé Pierre, Emmaüs France développe des solutions originales pour lutter contre l’exclusion. Les actions d’Emmaüs s’appuient sur 4 piliers : la solidarité, l’accueil inconditionnel, l’autonomie par l’activité et le développement durable. En complément de son activité sociale, bien connue du grand public, Emmaüs se place comme l’un des acteurs majeurs de la prévention des déchets du fait de ses activités historiques (la collecte, le réemploi et la vente d’objets). En France, le Mouvement Emmaüs est un réseau composé de 298 structures associatives sur les champs de l’action sociale, du logement et de l’insertion par l’activité économique.
Visiter le site >Les objectifs :
- 48 femmes accompagnées
- 9 ateliers d’upcycling impliqués
GERES
Soutenir la création d’une filière de fours durables par et pour les femmes
Au Maroc, les modes de cuisson les plus répandus utilisent le gaz ou le bois. Ils sont très énergivores et exercent une pression sur les ressources naturelles et notamment les forêts. Ils sont généralement fabriqués sans contrôle et représentent un danger sanitaire et sécuritaire pour les 60% de la population marocaine qui utilisent ces fours au gaz ou au bois. Les femmes sont les principales utilisatrices du fait de l’inégale répartition des tâches domestiques et du fait de leur sur-représentation dans le secteur informel de la boulangerie/pâtisserie. Au Maroc, le pain est souvent fabriqué à domicile dans ces fours, puis vendu dans la rue ou sur les marchés de manière informelle par des femmes ni formées, ni professionnalisées. Celles qui se lancent dans l’entreprenariat font face à de nombreuses barrières telles que l’obtention de financements, ou encore l’inégale répartition des tâches domestiques au sein du foyer. Depuis fin 2016, le Geres intervient au Maroc pour accompagner le développement d’une filière locale de fours au gaz à haute performance énergétique (HPE) domestiques et professionnels avec une meilleure intégration des femmes dans la filière. Les femmes, au-delà d’être les principales utilisatrices des fours, sont formées pour être distributrices et ambassadrices du produit. Une phase pilote de recherche et développement du projet a permis au Geres d’identifier 3 entreprises de construction de ces fours et de créer le label « FaranEco » certifiant l’efficacité énergétique des produits (réduction des émissions de gaz à effet de serre).
Créé en 1976, le GERES est une ONG de développement internationale qui œuvre à l’amélioration des conditions de vie et lutte contre les changements climatiques et leurs impacts. Leur action d’articule autour de 5 axes : le développement des énergies renouvelables, l’accès à l’énergie, la maitrise de la demande en énergie, l’accompagnement des politiques climat-énergie, et la mobilisation des acteurs privés & publics et citoyenne.
Visiter le site >Les objectifs :
- 20 femmes sont entrepreneuses dans la distribution des fours et 10 femmes ont un rôle d’ambassadrices
- 150 femmes boulangères ou pâtissières augmentent leur revenu
- Baisse de la consommation énergétique de 50% pour les femmes professionnelles et de 30% pour les ménages.
Gret
Améliorer les conditions de vie et l’émancipation économique des femmes issues des minorités ethniques tout en garantissant une gestion durable des forêts
Le projet se déroule dans la réserve naturelle de Pu Luong, située dans un district montagneux au nord du Vietnam et est à destination des femmes issues de minorités ethniques Thaï et Muong vivant au sein de la réserve et dans les zones tampons aux alentours. Dans cette région, les femmes sont souvent les plus pauvres, ayant moins accès à la terre et aux opportunités économiques que les hommes.
Avec sa riche biodiversité et ses paysages magnifiques, Pu Luong est une destination touristique. Le tourisme communautaire, donne aux femmes l'occasion d'augmenter leurs revenus et de jouer un rôle plus important au sein de la communauté. En 2021, le Gret a lancé un projet de trois ans axé sur trois activités principales :
- Soutenir le développement d'un cadre légal permettant aux femmes de prendre une part active aux décisions concernant la réserve et d'avoir une part équitable dans les activités de subsistance.
- Aider les groupes de femmes à fournir des services de tourisme durable, tels que les séjours chez l'habitant, les services de mototaxis, la restauration, les activités agricoles comme l’élevage de canards et la culture de légumes.
- Faire évoluer les mentalités sur le long terme, grâce à des campagnes de sensibilisation sur l'égalité des sexes, la protection des forêts et le tourisme responsable.
Le Gret est une organisation internationale de développement crée en 1976 dont l’objectif est d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables, de promouvoir la justice sociale et de préserver notre planète. Le Gret adopte une approche globale du développement à travers huit domaines d'expertise qui, ensemble, contribuent à la lutte contre la pauvreté et les inégalités dans le monde : les services essentiels locaux (eau potable, assainissement, gestion des déchets), la gestion des ressources naturelles, l'agriculture et les systèmes alimentaires durables, le foncier et l'accès aux terres et aux ressources, les villes résilientes et citoyennes, la santé et la nutrition, l'insertion et l'emploi et la finance inclusive.
Visiter le site >Les objectifs :
- Au total, ce sont ainsi 6 770 femmes issues de minorités Thai and Muong vivant dans les 31 villages situés dans la réserve et les zones tampons alentour qui seront accompagnées.
- 70 personnes représentant les autorités locales et les autorités de gestion de la réserve seront également impliquées,
- 20 000 personnes venant visiter la réserve (touristes) seront sensibilisées.
EKO!
Former les femmes réfugiées sur des solutions techniques simples et respectueuses de l’environnement
Les low-technologies sont des solutions techniques simples et répondant aux besoins fondamentaux (accès à l'énergie, l'alimentation, la mobilité, etc.), accessibles (économiquement et en termes de savoir-faire) et respectueuses de l’environnement (matériaux locaux, issus de la récupération ou biosourcés, peu-énergivores, peu polluants, etc.). L’association EKO! partage ces solutions et savoir-faire écologiques avec les personnes exilées qui évoluent dans un contexte mouvant nécessitant de se réadapter en permanence. Pour cela, elle mène le projet Low-tech & Réfugiés, initié dans les camps de réfugiés sur l’île de Lesbos dès 2018, et déployé aujourd’hui à Briançon (zone montagneuse à la frontière franco-italienne) et Marseille (ville méditerranéenne également fortement marquée par une crise de l'accueil et des problématiques déchets et environnement). Face au constat de l'immense vulnérabilité des femmes exilées, EKO! œuvre à favoriser leur intégration dans ses ateliers et formation aux low-tech. EKO! vise ainsi un public de femmes exilées afin de leur permettre de valoriser leurs compétences et gagner en dignité et en autonomie.
L’association EKO!, créée en 2019 par Marjolaine Bert et reconnue d'intérêt général, porte des projets positifs et innovants de développement durable et solidaire. Elle favorise les épanouissements et les résiliences individuels et collectifs respectueux de la nature et des cultures. Le projet Low-tech & Réfugiés améliore la résilience et l’autonomie des personnes exilées tout en contribuant au développement durable par la diffusion des savoir-faire et systèmes low-tech. EKO! a déployé ses activités sur 3 territoires majeurs des parcours migratoires : l’île grecque de Lesbos, Marseille et Briançon.
Visiter le site >Les objectifs :
- 330 femmes bénéficiaires des ateliers et des formations en low-tech
- 5 femmes accompagnées sur le plan socio-professionnel
Médecins du Monde
Former des femmes maraîchères sur des pratiques agroécologiques plus respectueuses de l’environnement et moins nocives pour leur santé
En République Démocratique du Congo (RDC), la ville de Kinshasa (17 millions d’habitants en 2021) fait face à un enjeu majeur : celui de nourrir sa population. Les routes et les moyens de transports sont peu développés dans le pays rendant difficile le transport des produits alimentaires. Ainsi, de grandes zones de maraîchages se sont construites en périphérie de Kinshasa. 70% des travailleur.euse.s de ces espaces agricoles sont des femmes. Dans ces zones, l’utilisation de pesticides, parfois périmés, est quasi-systématique et peu contrôlée. Les maraîchères n’ont que très peu de connaissances sur la manière d’utiliser les intrants chimiques et les conséquences sanitaires qu’ils impliquent, mais elles sont cependant nombreuses à constater une hausse du nombre de maladies ou d’éruptions cutanées. Selon l’étude du Dr Georgette Ngweme de l’Ecole de santé publique de Kinshasa réalisée en 2021, seulement 4% des maraîchères se rendent à un centre de santé pour se soigner, principalement à cause de contraintes financières ne leur permettant pas de payer la consultation et les médicaments. Par ailleurs, les centres de santé existants à proximité des zones de maraîchage n’ont ni les moyens, ni les équipements pour informer et réaliser des consultations médicales. Face à ce constat, Médecins du Monde et Caritas Développement interviennent sur 3 sites de maraîchage dans la périphérie de Kinshasa, pour accompagner les maraîchères à travailler sans intrant chimique, introduire les biopesticides et renforcer les capacités des centres de santé dans la prévention et le soin des personnes exposées à des environnements nocifs. Une action de plaidoyer vise également à rendre le cadre législatif congolais plus protecteur tout en soutenant l’évolution des mentalités tant des maraîchères, des maraîchers, des consommateurs ainsi que des acteurs institutionnels sur le sujet.
Médecins du Monde est une association médicale de solidarité internationale reconnue d’utilité publique. L’association a pour vocation, à partir de sa pratique médicale, de soigner les populations les plus vulnérables dans des situations de crises et d’exclusion, partout dans le monde et en France. Au-delà de sa mission de soigner, Médecins du Monde a comme objectif de témoigner autour des atteintes à la dignité et aux droits de l’Homme, et plus particulièrement autour des entraves à l’accès aux soins.
Visiter le site >Les objectifs :
- 441 maraîchères formées sur les risques sur la santé lié à l’utilisation des pesticides
- 15 à 20 personnes travaillant dans les centres de santé accompagnées par les équipes de Médecins du Monde
FORESTEVER
Contribuer à l’amélioration des parcelles agricoles de femmes indigènes grâce à la plantation d’arbres fruitiers, palmiers et plantes médicinales
En Colombie, les communautés indigènes sont en première ligne face au réchauffement climatique. Depuis 2016, la déforestation de l’Amazonie s’accélère, détruisant la très riche biodiversité du pays. La communauté indigène Ticunas est le groupe ethnique majoritaire le plus présent d’Amazonie. Ils vivent essentiellement de la pèche, de la chasse, de l’agriculture, de l’artisanat et tendent vers l’autosuffisance. L’ouverture sur le monde de ces populations peut avoir un effet néfaste en raison d’une dépendance plus accrue aux matières premières extérieures, mais également en raison de la perte de leurs traditions. Dans cette communauté indigène, les femmes sont en charge de l’alimentation de leur famille. Cela inclut toutes les activités liées au travail de la terre : collecte de graines, plantation de semis, entretien des parcelles forestières, etc. Pour leur permettre de protéger leur territoire, il est nécessaire de les accompagner dans une gestion durable des ressources forestières. Malgré leurs responsabilités, le rôle des femmes est peu valorisé et elles restent victimes des inégalités de genre très présentes. Face à ces constats, l’association FORESTEVER, déjà active au sein de la communauté Ticunas sur des actions de reforestation, a créé un projet spécifique pour les femmes indigènes. Ce dernier a 3 objectifs : 1) La création de cercles d’échange et d'ateliers théoriques et pratiques sur les thèmes de la santé et du territoire amazonien non mixtes afin que les femmes se réapproprient leur place dans la communauté ; 2) La reforestation par des plantations d’arbres utiles à l’alimentation et la médecine ; 3) La préservation et la transmission d’un artisanat traditionnel ancestral.
FORESTEVER est une association de reforestation solidaire qui élabore des projets avec les communautés d’Amazonie depuis 2009. Afin de faire face à la disparition progressive des forêts et de leur biodiversité, ainsi qu’à l’exclusion des populations qui en dépendent, FORESTEVER met en place des projets axés sur :
- La promotion et la protection de la biodiversité par la plantation d’espèces locales utiles et valorisables
- La lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique par le développement de modèles agroforestiers
- L’équilibre des communautés par la valorisation de leur mode de vie
Les objectifs :
- 90 femmes issues de 3 communautés indigènes impliquées sur le projet
- 40 enfants issus de la communauté de San Martin de Amacayacu
- Plus de 15 000 arbres plantés
Elevages Sans Frontières
Autonomiser des femmes éleveuses de chèvres et de moutons en renforçant leurs compétences et en appuyant leur regroupement en coopérative
L’association Elevages Sans Frontières intervient au Maroc, dans la région de Ouarzazate afin de venir en aide à 148 femmes rurales et vulnérables. Il s’agit d’une région enclavée, marquée par la précarité. Elle est caractérisée par un système oasien en crise, en raison du dérèglement climatique, entrainant des pertes de terres et une diminution des revenus. Si l’exode rural est important chez les hommes, les jeunes filles peuvent difficilement quitter le milieu rural en raison de la structure patriarcale de la société. Majoritairement analphabètes, les femmes sont particulièrement exposées à la pauvreté. L’objectif du projet est d’améliorer les compétences en élevage de chèvres et de moutons de 102 femmes pour une meilleure autonomisation des bénéficiaires. Le projet vise donc à former les femmes au métier d’éleveuse, à appuyer leur organisation collective et leur regroupement en coopérative et enfin à visibiliser le projet pour renforcer les initiatives locales. De plus, ce projet bénéficiera à 34 femmes éleveuses déjà installées, qui marraineront les 102 éleveuses, et à 12 femmes rurales qui apprendront les bases du soin vétérinaire.
Elevages Sans Frontières lutte contre la pauvreté et la malnutrition en aidant des familles rurales dans les pays en développement à acquérir une autonomie alimentaire et économique durable grâce à la mise en place d’élevages familiaux. En leur donnant des animaux (selon le principe de "Qui reçoit... donne") et une formation, ESF permet aux familles de diversifier leur alimentation, générer des revenus pour subvenir à leurs besoins et leur offre une chance de devenir acteur du développement local.
Visiter le site >Les objectifs :
- 102 femmes installées et formées au métier d’éleveuse
- 34 femmes ont un rôle de marraine auprès d’autres femmes
- 12 femmes formées au rôle de relai-vétérinaire
Régie Rurale du Plateau
Favoriser l’insertion professionnelle de femmes en situation de grande fragilité par la production et la distribution de fruits bruts et transformés
Le département de la Haute-Marne est un territoire en déclin confronté à l’exode de sa population et à la désindustrialisation. Le chômage est très présent, particulièrement chez les femmes, et la population vieillissante. Dans les années 90, l’association la Régie Rurale du Plateau a été créée par des acteurs associatifs, des élus et des citoyens pour rendre plus attractif leur territoire. L’association porte 3 chantiers d’insertion - l’entretien des espaces verts, le maraîchage et la restauration de patrimoine en terre sèche - mais elle est confrontée à une surreprésentation des hommes dans ses parcours. A la suite d’une réflexion avec les acteurs du territoire, la Régie Rurale du Plateau souhaite renforcer l’insertion des femmes en diversifiant ses activités et en créant une filière de transformation de fruits de verger 100% féminine. Une première expérimentation réussie a eu lieu en 2021 en lien avec l’association locale Les croqueurs de pommes. La Régie Rurale intervient sur 13 vergers de pommes, de mirabelles et de prunes. Ces vergers sont mis à disposition par des collectivités ou des particuliers qui ne peuvent plus les entretenir. En 2023, l’association souhaite consolider l’expérimentation de cette nouvelle activité de transformation de fruits avec un groupe de femmes en insertion. Au-delà de l’enjeu social, l’objectif du projet est également environnemental puisqu’il permettra de lutter contre le gaspillage alimentaire et d’entretenir des vergers actuellement non entretenus.
L’association la Régie Rurale du Plateau gère des chantiers d’insertion à destination de personnes en situation précaire rencontrant des difficultés d’ordre professionnel, social ou personnel. Elle est située à Vaillant au sud du département de la Haute-Marne (59) dans une zone de revitalisation rurale (reconnue comme fragile sur le plan socio-économique). Depuis sa création en 1997, l’association a développé 3 chantiers mixtes : le maraîchage, l’entretien des espaces verts et la rénovation de patrimoine.
Visiter le site >Les objectifs :
- 8 à 10 femmes accompagnées sur l’activité de transformation des fruits
- Près de 5 000 kilos de fruits sauvés
Gbobètô
Développer une alternative écologique, saine et économique au charbon de bois en impliquant les femmes sur l’ensemble de la filière (fabricantes, consommatrices, détaillantes)
Le projet « Energie Verte », porté par l’association Gbobètô, se déroule au Bénin et a pour objectif d’offrir une alternative écologique, saine et économique au charbon de bois, utilisé quotidiennement par 80% des ménages. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 4 millions de personnes meurent charque année de maladies imputables à la pollution de l’air domestique due à la cuisine à base de combustibles solides ou de kérosène. En plus de cela, le charbon de bois contribue à la raréfaction des forêts au Bénin, qui fait partie des 10 pays les plus touchés par la déforestation en matière de pourcentage du territoire boisé perdu sur les 20 dernières années. Après trois ans d’expérimentation, l’association a réussi à mettre au point une recette de briquette bon marché et efficace constituée de déchets agricoles. Ce combustible éco-responsable est moins nocif pour la santé des femmes qui cuisinent, lorsqu’il est utilisé avec le four AlafIa également créé par l’association et produit par des groupements de potières. Le projet proposé consiste à développer les débouchés commerciaux et augmenter les capacités de production des briquettes en formant les groupements agricoles fournisseurs de la matière première (majoritairement des femmes), en aménageant une nouvelle unité de production, en développant des liens avec de nouvelles coopératives de potières et en sensibilisant les populations à l’utilisation de ces produits.
Gbobètô œuvre pour un écosystème urbain inclusif et durable où chaque être humain peut mener une vie digne, en étant à même de satisfaire ses besoins fondamentaux et de s’épanouir, dans le respect d’autrui et de l’environnement. Elle entend donc conduire toute activité à même de favoriser et créer des ponts entre développement économique, développement humain et préservation environnementale sur ses terrains d’intervention.
Visiter le site >Les objectifs :
- 60 femmes agricultrices fourniront les déchets agricoles
- 45 femmes potières impliquées sur le projet
- 500 ménages précaires consommateurs des briquettes
WECF France
Accompagner des femmes issues de quartiers défavorisés dans l’organisation de leur association de recyclage des déchets
En Colombie, la mauvaise gestion des déchets est l’une des principales causes des émissions de gaz à effet de serre (GES). Depuis 2016, la municipalité de Bogota mène une politique volontariste en faveur du recyclage des déchets en accord avec un plan national visant une réduction de 20% des émissions de GES dans le pays d’ici 2030. A Bogota, les déchets recyclables sont collectés et triés en majorité par des femmes, les récupératrices, qui sont réunies en associations. Elles vendent ensuite ces déchets à des industriels qui les réutilisent ensuite, évitant qu'ils soient mis en décharge et participant ainsi directement à une économie circulaire. Les récupératrices sont payées au poids de déchets collectés, sans contrat de travail. Elles n’ont pas accès aux droits sociaux et travaillent dans des conditions très précaires (utilisation de charrettes, pas d’équipements de protection). Depuis 2016, elles ont la possibilité d’être reconnues comme agentes environnementales par la municipalité et ainsi faire partie des services publics. Cela leur permet d'augmenter considérablement leurs revenus et d'améliorer leurs conditions de vie. Pour ce faire, chaque association de récupératrices doit démontrer sa professionnalisation et référencer ses itinéraires de collecte dans un logiciel géré par la municipalité. Cette procédure est difficile à réaliser pour des associations peu structurées et manquant de moyens. C’est en réponse à ces enjeux que WECF France soutient l’ONG colombienne ENDA dans l’accompagnement à la formalisation des associations de récupératrices afin qu’elles obtiennent la reconnaissance de leur travail et qu’elles soient en capacité de négocier de meilleures conditions de travail.
WECF France est l’antenne française de WECF, un réseau international écoféministe composé de plus de 150 organisations féministes et environnementales. L’association a pour but de construire avec les femmes un monde juste, sain et durable selon trois axes :
- Egalité de genre et mise en œuvre des objectifs du développement durable
- Egalité de genre et économie circulaire
- Egalité de genre et santé environnementale
Les objectifs :
- 150 femmes formées
- 4 associations de recyclage structurées
- 3 millions de personnes sensibilisées au recyclage des déchets
Sol, FADEAR, le Réseau CIVAM
Accompagner soutenir les femmes agricultrices engagées dans l’agroécologie
En 2021, le Ministère de l’Agriculture recensait que seulement 1/4 des chef.fe.s d’exploitation agricole en France étaient des femmes. Par ailleurs, elles représentent 30% des actif.ve.s agricoles. Bien souvent les femmes agricultrices sont invisibilisées dans ce secteur ou renvoyées principalement à leur place dans la sphère familiale. Les problématiques auxquelles elles font face leur sont propres, que ce soit lors de l’installation, de l’accès au foncier, de la formation, de la répartition des tâches, de la participation à la prise de décision ou encore de l’adéquation entre leur vie professionnelle et leur vie privée. De plus, elles sont victimes du sexisme et des discriminations présentes dans le secteur. Aujourd’hui, il y a un vrai enjeu pour mieux accompagner et soutenir les actions des femmes dans l’agriculture, d’autant plus que celles-ci sont souvent à l’initiative des transformations vers une agriculture plus durable et responsable. Depuis plusieurs années, le Réseau CIVAM, la Fédération Associative pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rurale (FADEAR) et l’association SOL s’engagent en faveur d’une meilleure inclusion des femmes dans le secteur agricole. En 2023, ces 3 acteurs souhaitent accentuer leur collaboration et leur soutien aux agricultrices en proposant un projet commun. Il s’agira d’accompagner les paysannes et futures paysannes dans leur installation et de les former sur des techniques agricoles spécifiques, de créer des espaces d’échange entre agricultrices permettant d’impulser des initiatives, et, enfin, de valoriser et diffuser les contributions des femmes à la transition agroécologique. Ce projet sera mené dans 4 départements : la Marne, l’Ariège, le Vaucluse et la Drôme.
Le projet est porté par un consortium de 3 acteurs : le Réseau CIVAM, la Fédération Associative pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural (FADEAR) et SOL. Le Réseau CIVAM et FADEAR sont deux organisations à la tête d’un réseau d’acteurs locaux, tandis que SOL agit directement sur les territoires en France et à l’international. Ces 3 acteurs agissent en faveur d’une alimentation saine et d’une agriculture durable au service de la transition écologique.
Visiter le site du CIVAM > Visiter le site de FADEAR > Visiter le site de Sol >Les objectifs :
- 5 femmes accompagnées dans leur projet d’installation agricole
- Une centaine de femmes impliquées dans des groupes d’échange de pratiques qui leur sont dédiés
Les projets soutenus en 2022 par le programme d’actions « Femmes et Environnement »
Découvrez les actions menées grâce à votre soutien.
Agrisud International
Soutenir le développement de filières agricoles durables et inclusives par les femmes issues des minorités ethniques du Parc National de Hoang Lien
- 44 femmes issues des minorités éthniques du Parc Nationale de Hoang Lien accompagnées dans le développement de filières agricoles durables et inclusives.
- 55 femmes issues des minorités ethniques inscrites aux cours d'alphabétisation pour adulte
-
Témoignage de Mme May, membre du groupement de
productrices de volailles dans le village de Nam Toong,
originaire de la minorité Dzao.
« Je m'appelle Phan Ta May. Je suis née en 1997 et j’habite le village de Nam Toong, dans la commune de Ban Ho. Actuellement, je suis la cheffe du groupe d'élevage de poulet de Nam Toong. Avant l’arrivée du projet, j’élevais mes poulets en divagation, à petite échelle, et ils mettaient longtemps à engraisser avant que je puisse les vendre. Avec le projet, il y a un double changement ! Par exemple, on peut travailler en groupe, apprendre à mélanger la nourriture des poulets pour les faire grandir plus vite, apprendre comment nettoyer le poulailler et utiliser la médecine préventive pour la santé des poulets. »
BlueEnergy
Former des femmes vulnérables, âgées et/ou handicapées, à des pratiques agroécologiques afin d'améliorer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle.
- 49 femmes vulnérables, âgées et/ou handicapées formées à des pratiques agroécologiques afin d'améliorer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle
- Grâce à leur formation avancée en agroécologie et à l'accompagnement technique des étudiantes et des techniciens de blueEnergy, les promotrices ont développé leurs jardins familiaux pour améliorer leur régime alimentaire et leur santé, et gagné en autonomie en vue de partager leur expérience avec d'autres familles, leurs jardins servant de modèles.
-
Témoignage : Helen Méndez Espinoza, originaire de Kukra
Hill, Côte Caraïbe Sud du Nicaragua. Étudiante en
troisième année d'ingénierie agroforestière à
l'Université URACCAN et candidate à la certification en
tant qu'enseignante en méthode biontensive (niveau de
base) du programme PROCERMABI de blueEnergy (Programme
de certification des enseignants biointensifs).
« Je me sens à l’aise avec la mise en oeuvre de la méthode biointensive que j’ai partagée avec des familles modèles notamment des personnes handicapées et âgées pour les accompagner dans le développement de leurs jardins biointensifs. Nous nous sommes rendus chez eux pour les accompagner dans la création et le suivi de leurs jardins biointensifs, pour leur demander ce qui les a le plus intéressés, si cela a amélioré leur régime alimentaire, comment cela a contribué à leur santé, ce qu'ils en pensent.
Les personnes avec lesquelles nous assurons un suivi nous ont répondu avoir optimisé leur espace, amélioré leur santé. »
Empow’her
Accompagner les femmes dans le développement d’une agriculture durable en leur donnant l’opportunité d’être actrice de leur propre développement économique, et en contribuant positivement aux actions de lutte contre le changement climatique.
- 1 925 femmes dans le développement de projets agricoles durables et contribuant positivement aux actions de lutte contre le changement climatique
- 960 séances de formation en agroécologie ont été dispensées
- 860 équipements agricoles ont été distribués
-
Témoignages :
Roumanatou Moustapha groupem Bénéficiaire groupement TAIMA KEKE NIYA Tahoua (Tunfafi)
« Nous sommes très contentes d’avoir cet appui en équipement agricoles couplé au kit de lavage des mains qui nous vient à point nommé de la part de Empow’her Niger »
Halima Mai Dabo Bénéficiaire, ambassadrice Tahoua
« Merci à PERENIA de nous avoir montré comment préparer les pesticides bio à partir de nos produits locaux. Nous allons œuvrer à ce que cela soit durable »
Habitat-Cité
Améliorer les conditions de vie des femmes en les formant aux métiers de la construction sur des chantiers écoles et en les sensibilisant à une agriculture respectueuse de l’environnement avec la création de forêts comestibles.
- 16 femmes formées aux métiers de la construction sur des chantiers écoles et en les sensibilisant à une agriculture respectueuse de l’environnement avec la création de 2 forêts comestibles.
- 50 filles et adolescentes accompagnées sur leur capacité à agir et sensibilisées aux enjeux d’égalité entre les femmes et les hommes.
Women of Africa
Réhabiliter et préserver la biodiversité du jardin botanique de Camayenne tout en formant et en créant des emplois pour les femmes.
- 10 femmes ont trouvé un emploi dans la réhabilitation et la préservation de la biodiversité du jardin botanique de Camayenne
- 35 femmes sensibilisées sur la préservation de la biodiversité et des forêts
- 1 000 arbres ont été planté dans le jardin botanique par les femmes
- Témoignage de Fatouma Soumah : « Je suis heureuse de participer à ce projet pour la nature et pouvoir recevoir une formation pour entretenir le jardin C’est un lieu important pour les habitants et le pays J’aimerai apprendre plus sur la pépinière, vendre des plantes au sein du Jardin et être animatrice de la nature »
Pik Pik Environnement
Mobiliser et sensibiliser les mères de famille de L’Ile-Saint-Denis sur la gestion des déchets afin qu’elles en diffusent les bonnes pratiques auprès de leurs pairs
- 9 mères de famille de L’Ile-Saint-Denis sont sensibilisées sur la gestion des déchets afin qu’elles en diffusent les bonnes pratiques auprès de leurs pairs
- Elles ont distribué 400 documents de sensibilisations sur les écogestes dans leur quartier.
- Le Passeport éco-citoyen a redonné le pouvoir d’agir à ses bénéficiaires : grâce à l’accompagnant des participantes sur plusieurs ateliers, ces dernières se rendent compte de l’action qu’elles peuvent avoir aussi bien sur leur famille (consommation responsable au quotidien) que sur leurs quartiers (avec l’amélioration du cadre de vie).
- « Les sujets traités étaient intéressants et abordés dans une ambiance conviviale, autour d’un café. Les thématiques étaient variées et c’est une bonne chose que la discussion soit ouverte à tou.te.s » - Léa Bourlier Chartier, participante et gérante de l’épicerie vrac Ilôt Gramme à L’Île-Saint-Denis
Imece France
Former les femmes réfugiées dans la fabrication et l’entretien de batterie alimentées à l’énergie solaire.
- 30 femmes ont été formées à la fabrication de batterie
- Elles ont toutes augmenté leurs revenus
Fédération Nationale d’Agriculture Biologique
Accompagner les femmes agricultrices dans le renforcement de leurs compétences
- 29 agricultrices ont été accompagnées
- L’accompagnement de ces agricultrices renforce leur confiance en elles et leur légitimité à défendre leurs positions.
Carton Plein
Réinsérer professionnellement des femmes sdf sans domicile fixe grâce au recyclage de carton
- 32 femmes ont été accompagnées
- 35 tonnes de cartons ont été recyclés ou revalorisés grâce à l’activité de Carton Plein
- Les femmes reconstruisent leur confiance en elles grâce à la découverte de la pratique du vélo et de la pratique sportive (véritable levier d’émancipation), mais également grâce aux ateliers annexes (empowerment, art thérapie, …)
Projeter sans Frontières
Renforcer l’autonomisation de femmes rurales à travers l’agrotourisme et la protection de leur environnement.
- 16 femmes rurales ont participé au projet et ont été formé à l’agrotourisme
- 7 ateliers à destination des femmes ont été réalisés sur les routes eco-touristiques et les bosquets comestibles
- 4 serres ont été installées pour la plantation d’arbres, arbustes, semis
- Les femmes bénéficiaires ont diversifié leurs sources de revenu et ont pu accroître leurs connaissances en matière de production agroécologique
Mékong Enfants des Rizières
Formation des femmes aux techniques d’aquaculture et d’élevage d’insectes
- 20 femmes ont été formées. Elles diffuseront à leur tour les connaissances auprès de 320 familles de leur village
- 15 femmes participent à la création d’une bande-dessinée sur la rizipisciculture
- 45 filles ont été sensibilisées sur les bonnes pratiques d’hygiènes
Terre & Humanisme
Accompagnement des femmes rurales dans le développement de compétences agroécologique
- 50 femmes ont été formées et bénéficient d’un suivi régulier
- 20 leaders ont été identifiées et bénéficieront d’une formation en techniques d’animation. Elles formeront à leur tour au moins 5 villageois-es à diverses techniques agroécologiques de manière pratique soit 100 personnes.
- Les jardins de case permettent aux femmes d’améliorer la nutrition de leur famille tout en réalisant des économies pouvant être investies dans d’autres postes du budget familial (santé, scolarité…). Grâce au jardin potager les économies en achat de légumes sont estimées de 83 à 389 € par an.